Vous voulez éviter d’attirer l’attention des psychopathes?

Faites attention à la façon dont vous marchez, alors… D’après une nouvelle étude, publiée sur Criminal Justice and Behaviour, les individus psychopathes perçoivent la vulnérabilité des personnes dans leur démarche.

 Ainsi, tout comme les psychopathes sont une catégorie de personnes bien particulière, les victimes aussi sembleraient avoir des caractéristiques communes, explique Psychology Today.

 Depuis longtemps déjà, les psychologues savent que plus une personne est psychopathe, plus elle identifie facilement la victime potentielle. Grâce à cette étude, on sait maintenant qu’elle le fait en observant sa démarche. Angela Book et Kimberly Costello, de la Brock University, ont réalisé une étude dont le but était de déterminer si les psychopathes ont plus de facilité à reconnaître la vulnérabilité d’une personne à travers sa démarche, explique Manic Monday. On a donc montré à des individus psychopathes des vidéos où l’on voyait des personnes, filmées par derrière, marcher. Les psychopathes devaient ensuite dire s’il était facile, ou pas, d’agresser la personne en question. Parmi les douze personnes filmées en train de marcher, certaines avaient vraiment été agressées. Et les psychopathes ont pu les reconnaître.

 Mais qu’est-ce qui, alors, apparaît aux yeux des psychopathes comme un signe de vulnérabilité? Les individus choisiraient les victimes en fonction d’une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l’ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime. Parmi les signes du corps qui témoignent d’un manque de confiance en soi, on trouve aussi le regard fuyant, le gigotement des mains et des pieds, ainsi que l’absence de grands gestes quand on change de position.

 Ainsi, les femmes qui attirent l’attention des psychopathes, poursuit Psychology Today, sont celles qui ne parlent pas beaucoup, n’ont pas beaucoup vécu, ne sortent pas beaucoup. Elles sont psychologiquement vulnérables et donc mal équipées pour résister aux attaques des psychopathes, et gérer la situation une fois qu’elles ont été attaquées. Elles sont souvent si traumatisées que le seul fait de parler de leur expérience se révèle très douloureux. Une bonne nouvelle pour le psychopathe, qui peut donc poursuivre son chemin. 

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